Le Cartulaire blanc : le travail de l’éditeur scientifique > conventions de présentation

On ne signale ici que les conventions particulières adoptées, puisque pour le reste on s’applique à suivre les règles françaises usuelles en la matière (voir École nationale des chartes, Conseils pour l’édition des textes médiévaux, t. I-II, Paris, 2001).

Dans le fil de l’édition, le Cartulaire blanc est désigné par l’abréviation “Cart. blanc”. Dans le tableau de la tradition et l’apparat, la lettre B lui est systématiquement réservée.

Numéro d’acte

Pour faciliter les références, le numéro attribué à chaque acte reproduit au plus près possible la numérotation attribuée aux transcriptions du Cartulaire blanc, simplement ramenée à une numérotation en chiffres arabes et précédée du nom du chapitre, traduit (« Tremblay » pour de Trambleio) et au besoin simplifié (premier nom de lieu cité de plusieurs ; les formes françaises choisies figurent dans la table des chapitres du cartulaire).

La désignation « Tremblay 12 » désigne ainsi, par exemple, l’acte numéroté « XII » du chapitre De Trambleio.

On a dû tenir compte de quelques repentirs ou erreurs de numérotation du Cartulaire blanc ; le fait est signalé en introduction aux actes concernés, mais se voit aussi dès le numéro donné à notre édition de l’acte :

  • En général, le responsable de la numérotation des actes dans le cartulaire (opération postérieure à la compilation et à une première relecture) n’affecte pas de numéro spécial à un acte venant en annexe à un autre (souvent parce qu’il n’a pas lui-même de cote propre, étant attaché à celui qu’il complète) ; dans ce cas, nous affectons le même numéro, distingué par les lettres « a » puis « b », aux deux actes.
  • De même, un acte cancellé avant la numérotation du recueil ne porte pas de numéro propre ; nous lui attribuons le numéro de l’acte suivant ; l’un et l’autre sont à nouveau distingués par « a » et « b ».
  • Le même phénomène peut être dû à une simple mégarde, et notre numérotation suit le même principe.
  • Dans le cas enfin où un numéro a été sauté par mégarde, l’acte concerné porte un double numéro, celui qui lui est donné dans le cartulaire et le numéro omis (p. ex. 10-11 s’il est numéroté X et l’acte suivant XII).

Date

Lorsque nous devons recourir, pour recoupement, à des dates d’abbatiat, nous reprenons pour l’heure les dates suggérées par le Gallia christiana, sans engager de recherches propres.

Tableau de la tradition

Sous la rubrique « INDIQUÉ » figurent successivement :

  • les références aux trois inventaires où il nous a semblé intéressant de rechercher trace des actes (avec édition des regestes des deux plus anciens : voir ci-dessus),
  • les mentions faites de l’acte par des ouvrages d’érudits et historiens, pour autant que nous les rencontrions, sans recherche systématique.

Établissement des textes

Les notes qui suivent procèdent de remarques ponctuelles, faites sur les actes déjà édités. Elle seront progressivement enrichies.

  • Lorsque des noms propres limités dans le Cartulaire à la seule initiale peuvent être développés sans hésitation, les lettres restituées figurent entre parenthèses : ainsi, par exemple, H’ transcrit H(ugo).
  • On a écrit en un seul mot “lidit”, “ledit”, “ladite” etc. ; “audit” etc. ; “dudit” etc. ; “esdit” etc. ; mais laissé en deux mots “devant dit” etc., et “desus dit” etc.
  • Noms composés de lieux. Villepinte : les rares cas où le nom n’est pas cité au nominatif ou à l’ablatif entraînent flexion des deux éléments (“villam” et “pictam”), certes dans des textes assez anciens. On a donc laissé le nom latin en deux mots, munis chacun d’une majuscule à l’initiale (Villa Picta). Pour l’ancien français, on a suivi l’usage du français moderne (Villepainte en un mot).
  • On a transcrit « desorendroit » l’adverbe de temps, qu’il soit noté « desorendroit » (« des » avec s médian long, p. 486) ou « des orendroit » (« des » avec s final, p. 489) ; mais coupé « des ores en avant » (comme « des ores »).
  • Les abréviations ou lettres ambiguës ont été restituées comme suit en reproduisant certaines lectures attestées par ailleurs : ainsi « tournoiz » (en toutes lettres à la p. 480) ; « convent », et non « couvent », même si la troisième lettre ressemble plus parfois à celle du « u » que du « n », car la graphie, plus conforme à l’étymologie comme au droit, est bien abrégé « 9vent » (p. 486) et « cõvent » (p. 479).
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