L’Inventaire général donne un tableau de tradition qui mentionne, le cas échéant, l’existence d’un original, puis fournit les références précises à des copies de cartulaires (les copies authentiques, vidimus en tête, sont traitées comme des actes à part entière, sous une entrée spéciale, tantôt à la suite de l’acte vidimé, tantôt à leur date propre). Nous avons pu retrouver la plupart des volumes cités de façon abrégée :

• Cartulaire blanc, t. I ou t. II : appellation conservée jusqu’à nos jours (auj. Arch. nat., LL 1157-1158).
• Copie du Cartulaire blanc : copie du précédent, fin du XVII^e siècle, dont nous connaissons deux exemplaires : (a) complet en six volumes (Arch. mun. Saint-Denis, GG 10-15) ; (b) limité aujourd’hui à deux volumes de copie du t. II (Arch. dép. Yvelines, D 518) ; quelques pointages nous ont montré que l’Inventaire général fait renvoi à ce second exemplaire.
• Copie du cartulaire de M. Colbert, ou Coppie du cartulaire de Saint-Denis estant en possession de M. Colbert, ou Copie du Colbertin : copie XVII^e siècle du cartulaire dit de Thou (auj. Arch. nat., LL 1160). L’Inventaire n’a apparemment pas eu accès à l’original, XIII^e siècle, qui avait été intégré à la bibliothèque de Jacques-Auguste de Thou (cf. Catalogus bibliothecae thuanae, Paris, 1677, section Manuscrits, p. 431), puis acquis en 1680 par Colbert (auj. Bibl. nat. de Fr., lat. 5415).
• Petit Cartulaire blanc : dit plus tard Cartulaire de la Pitancerie, considéré à tort comme le t. III du Cartulaire blanc (auj. Arch. nat., LL 1159).
• Petit cartulaire de l’office de chantre : cartulaire de la chantrerie (auj. Arch. nat., LL 1163).
• Petit cartulaire de Chaource (auj. Arch. nat., LL 1172).
• Cartulaire du prieuré de la Chapellaude, « dépendant de l'abbaye de Saint-Denis estant en la possession du sieur de Vion de Hérouval, auditeur des comptes à Paris en la présente année 1688 » (regeste n° 2) : cartulaire qui semble aujourd’hui perdu (voir Sonzogni, n° 8).
• Gros registre des fiefs : non identifié.

Nous ne sommes pas encore en mesure de donner les cotes contemporaines des originaux signalés, ce travail de repérage étant effectué, beaucoup plus lentement, dans le cadre de l’édition des chapitres du Cartulaire blanc.

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