Il convient enfin de ne pas oublier que le Cartulaire blanc, même s’il délivre, et de loin, l’accès le plus large aux trésors archivistiques de l’abbaye, n’est pas la seule compilation lancée par les moines au XIIIe siècle (un petit dossier à part, on ne sait pas précisément si ces entreprises ont eu des précurseurs aux siècles précédents) :
Viennent ensuite, à la fin du XIIIe et aux premières décennies du XIVe siècle, une série de cartulaires spécialisés, entreprise manifestement interrompue et qui, pour quelques domaines ou offices claustraux, vient doubler et prolonger le Cartulaire blanc : par exemple les cartulaires « de la Chantrerie » (Arch. nat., LL 1163), « de l’Aumônerie » (Arch. nat., LL 1175), « de Beaurain » (Arch. nat., LL 1168) .
Liste reprenant les données de : Rolf Grosse, « Remarques sur les cartulaires de Saint-Denis aux XIIIe et XIVe siècles », dans Les cartulaires, actes de la table ronde…, Paris, 1993 (Mémoires et documents de l’École des chartes, 39), p. 279-288.